Directions d’ouvrages & collaborations

Le Monde, "Hors-série Annie Ernaux" avril 2023, direction du numéro, éditoriaux

Avant-Propos

C’est d’abord la mémoire qui est en jeu. La mémoire sous toutes ses formes : familiale, sociale, intime, historique, et surtout, charnelle et sensible. Il y a chez Annie Ernaux une conscience suraiguë de la fugacité du temps, une volonté obstinée de combattre l’oubli. On dira qu’elle n’est pas la seule à éprouver une telle obsession. Mais c’est chez elle une préoccupation éthique. D’où le rôle premier de l’écriture à ses yeux : un « activateur de mémoire ».

Dans l’archipel des écritures de l’intime, son œuvre occupe une place particulière. Elle vise toujours un monde plus large que l’individualité. « Il n’y a pas de vraie mémoire de soi », écrit-elle. Le lieu d’où elle vient, son paysage originel (le petit commerce d’Yvetot où la cuisine est coincée entre la café et l’épicerie), est un espace éminemment social. L’intimité y est interdite. L’histoire personnelle ne vaut ici que reliée à une histoire collective. C’est que le désir d’écrire est taraudé à vie par la souffrance et l’humiliation sociale dont l’autrice a été le témoin, comme par cette distance infranchissable qu’Orwell compare à la « paroi de verre d’un aquarium », celle qui sépare le monde bourgeois et cultivé auquel elle s’est acculturée et celui de son enfance qui l’a marqué dans sa chair : « Au fond, je ne m’y résous pas, à cette séparation ».

Cette exploration mémorielle se présente comme une recherche de la vérité : « J’envisage l’écriture comme un moyen de connaissance ». Ce qui implique une révolte contre le primat de l’esthétisme. « Vérité », « connaissance », ce sont des mots qu’on n’associe pas immédiatement à la littérature. Ajoutez-y un enjeu politique, inséparable de l’histoire de l’émancipation des femmes (« Je ne suis pas une femme qui écrit, je suis quelqu’un qui écrit », affirme-t-elle, s’empressant d’ajouter : « Mais quelqu’un qui a une histoire de femme, différente de celle d’un homme. »), voilà bien des raisons pour lesquelles Annie Ernaux dérange, comme cette volonté affichée d’écrire « quelque chose entre la littérature, la sociologie et l’histoire ». Ce qui n’enlève rien à la force littéraire de son projet et lui donne au contraire une originalité.  Elle cite Flaubert, dont elle pourrait sembler si loin : « Chaque œuvre porte sa poétique en soi, qu’il faut trouver ». C’est qu’il y a chez elle l’exigence d’un travail acharné sur la forme, un souci de l’exactitude et de la concrétude, un désir, pour chaque livre, de se renouveler, d’inventer une énonciation, de chercher un rythme, une forme « susceptible elle et elle seule, d’atteindre ou de produire la vérité ». J.-P. M.

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Les Temps modernes, L'énigme Artaud

Janvier-avril 2016, avant-propos et coordination du numéro

« Revenir sur Artaud, c’est aussi contribuer au bilan d’une pensée critique où, depuis une cinquantaine d’années, il a occupé une place privilégiée. Ce dossier juxtapose des approches extrêmement diverses - lectures incandescentes ou répulsives, sensibles ou savantes, textes tantôt empathiques, tantôt à rebrousse-poil, tantôt analytiques, tantôt fragmentaires. Il invite, loin des imageries trop familières ou convenues, à s’interroger sur les façons multiples d' éprouver Artaud, de le lire et de le commenter, mais aussi à réfléchir, sans tabou et sans sacralisation, sur des questions plus larges concernant notre rapport à l’art et à la folie, à l’œuvre travaillée par la fureur et la “fièvre pensante”. » J.-P. M.

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Les Temps modernes, Ouvriers volontaires

Juillet -octobre 2015, avant-propos et coordination du numéro

« Cette histoire est multiple. C’est donc de multiples façons que j’ai voulu l’aborder. En lui donnant divers éclairages, les uns plus théoriques (réflexions sociologiques, philosophiques, historiques sur le contexte politique et sur les prédécesseurs), les autres résolument ancrés dans un vécu existentiel (récits d’ex-établis parmi lesquels beaucoup n’avaient encore jamais témoigné), d’autres faisant référence à l’Europe ou aux Etats-Unis. Pour ceux qui imaginent dans les Trente Glorieuses un paradis perdu, beaucoup de ces récits rappellent à notre bon souvenir les conditions de travail souvent inhumaines qui ont rendu possible cette période de prospérité. Retracer l’histoire des ouvriers volontaires avant et après 68, c’est faire revivre une migration sociale et géographique exceptionnelle par son ampleur et sa singularité, c’est aussi replonger dans la France ouvrière d’une époque récente, qui n’est pas sans enseignements pour la nôtre. » J.-P. M.

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Les Temps modernes, Critiques de la critique

Février 2013, avant-propos et coordination du numéro

« La critique aujourd’hui est assez unanimement décriée. Au-delà de la déploration ou de la nostalgie d’un âge d’or qui n’a sans doute jamais existé, nous avons voulu procéder à un bilan qui ne s’en tient pas à la plainte et qui, s’il ne prétend pas à l’exhaustivité, fait état d’un contraste, parfois même d’un différend notoire. Dans ce but, ce numéro des Temps modernes a fait appel à des journalistes, des écrivains, et des universitaires reconnus dont le seul point commun est de se risquer à une activité périlleuse dont les enjeux sont plus importants qu’on veut bien le laisser croire. La diversité des points de vue expose les termes d’une guerre tantôt sourde, tantôt déclarée. Que ce sujet reste aussi polémique est en un sens rassurant : il prouve que la critique, quoiqu’on en dise, reste vivante. » J.-P.M.

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Le Monde, « Hors série Duras »

Juillet-août 2012, direction du numéro, éditoriaux

Vingt-cinq années se sont écoulées depuis la mort de Marguerite Duras. On ne peut plus la réduire à deux ou trois livres fétiches (Le Ravissement de Lol V. Stein, L’Amant…), s’en tenir à l’imagerie ou à quelques interventions publiques. Les quatre tomes de la Pléiade, parus en 2011 et 2014, donnent la mesure de son œuvre. Traversant les textes, les films, les chroniques, les entretiens, une voix mouvante et singulière fait entendre toutes ses tonalités, résonnant avec force dans notre vingt et unième siècle.
L’effet Duras a imprimé sa marque. C’est un phrasé musical qui embrasse le monde dans sa totalité, c’est un credo dubitatif opposé à tous les systèmes établis. Sa force, c’est son irrévérence et sa liberté, c’est son audace, sa témérité parfois, sa capacité à écrire sur tout, sur la pluie, sur la vie matérielle, sur un fait divers, sur un événement politique, en prenant tous les risques : « La littérature, tout lui appartient. »

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Queneau tous azimuts, (avec Daniel Delbreil)

Éditions Calliopées, 2012

Zazie dans le métro, paru au tout début de l’année 1959 est le roman le plus célèbre de Queneau. Depuis ce temps, l’auteur, devenu «le père de Zazie », a gagné en notoriété, et ce livre fétiche se confond presque avec son nom. Son œuvre a-t-elle pour autant trouvé sa juste place dans le paysage romanesque de l’après-guerre? Chaque roman de Queneau un objet étrange et singulier : à la fois conte philosophique, exercice de style, délire drolatique, machine célibataire… « L’effet Zazie» marque certainement un tournant dans l’œuvre de Queneau, ne serait-ce que du fait que ce roman fétiche en a modifié l’image : un moment de la réception est aussi un moment de l’œuvre, et Queneau n’est sans doute plus tout à fait le même après Zazie. Mais ce succès a peut-être aussi contribué à occulter ou édulcorer (avec les Exercices de style) certains aspects de l’œuvre - voire, du roman lui-même.
Cinquante ans plus tard, il nous a semblé intéressant de nous interroger, à partir de l’exemple de Zazie, sur la singularité de l’objet romanesque selon Queneau.

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Bourdieu et la littérature

Éditions Cécile Defaut, 2010

« La question des rapports entre Bourdieu et la littérature reste un sujet explosif ; raison de plus pour l’aborder de front. Et sa leçon est décapante : la notion de littérature, le mot lui-même où nous croyions nous reconnaître, n’apparaissent plus comme des évidences... »

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Colères d’écrivains (avec Martine Boyer-Weinmann)

Éditions Cécile Defaut, 2009

« En vérité, celui qui ne connaît pas la colère ne sait rien. Il ne connaît pas l'immédiat.» (Michaux).
S'il veut pouvoir tenir la plume ou taper sur un clavier, l'écrivain en colère doit se calmer un peu. En colère on n'écrit pas : on fulmine, on se récrie, on invective. Il se pourrait cependant que dans l'après- coup se produisent des affleurements de textes : l'idée et la forme seraient alors affectés par l'émotion première. Il doit bien y avoir des cas où la colère s'est recyclée dans la matière d'une langue littéraire, migrant du corps physique pour innerver le corps de la page. Genet « évoque « l'extraordinaire pouvoir verbal de la colère ». Et l'on peut rêver, comme Artaud, d'une littérature « chargée des colères errantes d'une époque ». En colère on n'écrit pas, certes, mais la colère fait écrire : telle est l'hypothèse de ce livre.

Nous avons demandé à une douzaine d'auteurs de livrer leur variation personnelle, sensible, irritée ou sereine, sur cette incandescence - d'exprimer leur réflexion et leur humeur sur le rapport insaisissable de la colère au fait littéraire.
Qu'est-ce que cela signifierait, écrire sous le régime de la colère, et d'une certaine façon, sous son emprise ? Qu'est-ce que cela nous donnerait à penser de cette émotion, une colère écrite, à supposer que cela puisse exister ? Y a-t-il un génie colérique de la littérature ? Comment la colère travaille-t-elle le texte littéraire, comment émeut-elle la pensée critique, y a-t-il une écriture de la colère, des écrivains en colère ? Ce sont des questions de ce genre - et quelques autres -, que cet ensemble de réflexions singulières permettra d'explorer, sans en esquiver les impasses et les difficultés.

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Écrire après Auschwitz (avec Karsten Garscha et Bruno Gelas)

Éditions P.U.L., 2006.

Comment des œuvres se sont-elles construites, en France et en Allemagne, sur les ruines de la mémoire de l'holocauste et de la seconde guerre mondiale, contre l'oubli, voire l'amnésie ? Comment, plus que d'autres, certaines œuvres ne furent-elles possibles qu'à partir de cette mémoire en lambeaux ? Comment en tirent-elles leur origine et se continuent-elles dans la remémoration réitérée, obsessionnelle, à travers des expériences directes ou indirectes, d'une rencontre traumatisante avec la catastrophe de l'Histoire ? Des universitaires de Lyon et de Frankfurt interrogent ensemble les œuvres de quelques auteurs de langue allemande et de langue française : Robert Antelme, Jean Cayrol, Paul Celan, Marguerite Duras, Armand Gatti, Georges-Arthur Goldschmidt, Georges Hyvernaud, Lilli Jahn, Heinar Kipphardt, Winfried Georg Sebald, Jorge Semprun, Ernst Wiechert, Theodor Wiesengrund-Adorno.

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L’invention critique

Éditions Cécile Defaut, 2004

Qu’est-ce que cela pourrait bien être, une invention critique ? Ce serait une affaire obscure, mystérieuse, apparemment dérisoire, cependant essentielle, où tout se jouerait du tout de la littérature, tout, dans l’ordre du concept, de l’affect et du récit, tout parfois à partir d’un petit rien, d’un petit texte, d’une œuvre ou d’un phrasé. A ceux qui affirment tout net qu’il n’y a plus de critique, posez la même question qu’à ceux qui prétendent qu’il n’y a plus de littérature. Demandez-leur : que lisez-vous ?

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Lire Perros (avec Jean-Claude Corger)

Éditions P.U.L., 1995

« Il ne faut pas être n'importe qui pour être n'importe qui », disait Perros, cet aristocrate de la vie ordinaire, ce solitaire aux amitiés précieuses, ce sédentaire qui savait aussi ne pas tenir en place. Il a passé l'essentiel de sa vie à écrire sans jamais poser à l'écrivain, sans même trop se soucier de publier. Mais cette insouciance apparente n'est que l'envers d'une nécessité impérieuse, celle d'écrire au contact d'une expérience immédiate, qu'il s'agisse de la rencontre de bistrot ou de la lecture de Rilke ou de Kierkegaard. Ce Perros dont le présent livre cherche à explorer les multiples facettes, un Perros tour à tour « noteur », lecteur, critique, poète ou épistolier, c'est au fond toujours le même Perros, à l'affût et à l'écoute, aux prises, toujours dans l'urgence, avec la double exigence de vivre et d'écrire, de « vivre-écrire ».

Collaborations à des ouvrages collectifs

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Mystère Monk

seghers, octobre 2022,

sous la direction de Frank Médioni

Dans Mystère Monk, Franck Médioni a rassemblé plus de cent-vingt contributions de par le monde. Ils sont musiciens (Sonny Rollins, Herbie Hancock, Chick Corea, Martial Solal, Archie Shepp, Bill Frisell, Joe Lovano, John McLaughlin, Laurent de Wilde, Yaron Herman, Henri Texier, Bernard Lubat, Jean-Claude Vannier, Alain Planès, Pascal Dusapin...), journalistes (Michel Contat, François-René Simon, Guy Darol, Edouard Launet...), musicologues (Leïla Olivesi, Lewis Porter), écrivains (Jacques Réda, Yannick Haenel, Philippe Sollers, Jean Echenoz, Yves Buin, Zéno Bianu, Allen Ginsberg, Christian Bobin, Sylvie Kandé, Jack Kerouac, Esther Tellermann, John Edgar Wideman, Julio Cortázar, Roberto Bolaño, Nimrod, Éric Sarner, Jean-Pierre Martin, Marcus Malte, Pacôme Thiellement...), photographes (Jean-Pierre Leloir, Guy Le Querrec, Bob Parent, Roberto Polillo, Marcel Fleiss, Christian Rose...), dessinateurs (José Muñoz, Cabu, Serguei, Willem, Blutch, Youssef Daoudi, Edmond Baudoin, Louis Joos, Jacques Loustal, Serge Bloch, Jochen Gerner, Christophe Chabouté...), peintres (Miguel Barceló, Ben, CharlÉlie Couture...) ou réalisateurs (Bertrand Tavernier, Clint Eastwood).

Cet ouvrage collectif est kaléidoscopique. Il multiplie les angles (témoignages, analyses, récits, fictions, poésies, photographies, dessins, peintures). Un livre polyphonique qui est à la fois chronologique et thématique. Écritures variées, rythmes éclatés, images et couleurs démultipliées, un portrait saisissant de Monk s'esquisse.

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Dictionnaire des mots parfaits

Editions Thierry Marchaisse, 2019

Dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet

Pourquoi certains mots nous plaisent-ils tant ? S'adressant à notre sensibilité, à notre mémoire ou à notre intelligence du monde, ils nous semblent... parfaits. Bien sûr, parfait, aucun mot ne l'est ou alors tous le sont. Pourtant, chacun de nous transporte un lexique intime, composé de quelques vocables particulièrement aimés. Après ceux consacrés aux mots manquants et aux mots en trop, ce troisième dictionnaire iconoclaste invite une cinquantaine d'écrivains à partager leurs mots préférés. Il vient parachever une grande aventure collective où la littérature d’aujourd'hui nous ouvre ses ateliers secrets.

Claude Lanzmann

Claude Lanzmann - Un voyant dans le siècle

Gallimard, 2017

La vie de Claude Lanzmann est intimement et intensément liée au XXe siècle. Son oeuvre est de celles, rares, qui ont bouleversé notre vision du monde. Or il se trouve que Shoah, en 2015, a passé le cap de ses trente ans et son auteur celui de ses quatre-vingt-dix ans. Ce fut une occasion. Non de commémorer : il n'y a pas lieu de le faire, le travail de Claude Lanzmann ne relève pas du passé, il se poursuit au présent et au futur, de nouveaux films sont en préparation ; mais bien de réfléchir sur notre dette à son égard, de dire en quoi sa démarche de cinéaste - et d'écrivain - a touché en nous quelque chose de très profond, comment il a pour nous redistribué, éthiquement, intellectuellement, artistiquement, le possible et l'impossible. S'y emploient ici en toute liberté cinéastes, écrivains, philosophes, personnalités de divers horizons, proches ou moins proches de Claude Lanzmann. C'est l'actualité vive de l'oeuvre qui s'en trouve éclairée et chacun des auteurs pourrait, sans doute, mettre en exergue de ses pages les premiers mots si surprenants de Shoah : "L'action commence de nos jours".
Sous la direction de Juliette Simont. Textes de Shimon Peres, Arnaud Desplechin, Luc Dardenne, Philippe Sollers, Marc Lambron, Marcel Gauchet, Axel Honneth, Patrice Maniglier, Jean-Claude Milner, Boualem Sansal, Jean Hatzfeld, Frank Nouchi, Jean-Pierre Martin, Kent Jones, Eric Marty, Uri Klein, Didier Sicard.

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Dictionnaire des mots manquants

Editions Thierry Marchaisse, 2016

Dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet

Un enfant qui perd ses parents ? C’est un orphelin. Mais un parent qui perd son enfant ? Il n’ existe pas de mot pour le désigner. Toute langue a des lacunes lexicales, des zones de sens auxquelles ne correspond aucun terme précis. Ce dictionnaire littéraire donne la parole à quarante-quatre écrivains qui tentent, non pas de fabriquer des néologismes, mais simplement de décrire et d’interroger quelques manques éprouvés dans leur pratique de la langue.
Nul souci d’exhaustivité, nulle possibilité même. Mais l’esquisse d’une cartographie des absences, dans un certain paysage de la littérature française contemporaine.

Dictionnaire Beckett,sous la direction de Marie Claude Hubert, Honoré Champion, 2011 (articles ; « Voix » et « Obscénité »).

Alain Finkielkraut, Ce que peut la littérature : « Céline l’infréquentable » (entretien avec Philippe Sollers), Stock, 2006, rééd. Gallimard Folio.

Passants, le musée des Beaux-arts de Lyon accueille des écrivains, Aedelsa éditions, 2004, : « La vie est moche, Marie » (à propos d'un tableau de Jean-Michel Grobon : Intérieur de cuisine, 1814).

Dictionnaire de Poésie Moderne et Contemporaine française et francophone, dirigé par Michel Jarrety, P.U.F., 2001. Articles sur Henri Michaux et Jean-Claude Pinson.

Poésie de langue française 1945-1960, Éditions P.U.F., 1995, sous la direction de Marie-Claire Bancquart. « Figures du temps », p. 113 à 133; « Critiques de la raison poétique », p. 247 à 275.

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